Histoire

   ancienne vue du ciel  

 

Laroche Saint Cydroine est un village Français situé dans le département de l’Yonne et la région de Bourgogne Franche Comté.

Ses habitants sont appelés les Larochois et Larochoises et sont 1285 habitants.

Dans le bas du village, la Rivière, l’Yonne traverse paisiblement lui donnant ce charme des villages Icaunais.

Dans les hauteurs domine la très belle église Romane du XIe siècle classée aux Monuments Historiques.

Le centre du Bourg est riche de ses petits commerces de proximité et écoles maternelle et Primaire facilitant la vie au quotidien des ses habitants.

Laroche Saint Cydroine de par sa situation géographique offre les plaisirs de la vie à la campagne tout en étant au centre de 2 grandes villes avec leurs gares et leurs industries (Joigny et Migennes).

 

L’origine du nom et du village

Au IIIème siècle, au dire des bollandistes qui ont écrits la vie de Saint-Cydroine (du grec kudros, « noble »), le site s’appelait Calosenagus, mot qui ressemble beaucoup à Calosemagus où l’on reconnaît le mot magus signifiant « marché ». Au IXème siècle, il se nommait Sanctus Sidronius, il fut le centre de la paroisse. Au même siècle, il faisait partie du pagus et du diocèse de Sens. Pour Laroche, on trouve en 1360 le Port de Laroche. De l’époque gallo-romaine au milieu du Moyen-Âge, au hameau du Peschoir, il existait un port utilisé par une population de pêcheurs et servant de relais pour les opérations de flottage des bois en provenance des forêts environnantes. Vers 1650, le village était nommé « Saint-Sidroine-Laxon et Laroche ».

 

Histoire du rapprochement de Laroche et St Cydroine :

C’est donc en 1891 que la commune fut rebaptisée : Laroche St Cydroine.

Ce changement de nom s’explique par le poids démographique de Laroche alors que Saint Cydroine régressait.

Sans conteste, c’est une conséquence de l’installation de la gare à Migennes, les cheminots s’installant plus près de leur lieu de travail, l’agglomération de Migennes s’étendant le long de l’axe Troyes – Joigny. Peu à peu, le centre de population n’était plus à St Cydroine mais à Laroche. Le changement de nom n’a fait qu’entériner cette évolution. En 1891, il y avait 924 habitants à Laroche contre 107 à Saint-Cydroine. C’est alors que le Ministère de l’Intérieur prit une décision, le 2 juillet 1891 : « Sur le rapport du Ministre de l’Intérieur ;

La section de l’Intérieur, des Cultes, de l’Instruction publique et des Beaux-Arts du Conseil d’État entendue,

Décrète : La commune de Saint-Cydroine-Laroche portera à l’avenir le nom de Laroche-Saint-Cydroine. »

 

Anciennes anecdotes pour le sourire,

Il y avait en 1836, 970 habitants (504 hommes et 466 femmes). La population était composée de : 94 vignerons, 53 domestiques, 43 mariniers (dont 2 maître mariniers et 1 commis), 28 cultivatrices, 21 laboureurs, 21 tonneliers, 18 propriétaires, 15 maçons, 10 ouvrières, 9 cultivateurs, 5 boulangers, 4 maréchaux, 4 menuisiers, 4 « bourgeois », 3 bergers, 3 charrons, 3 nourrissons, 3 commissionnaires en vins, 3 jardiniers (et 1 jardinière), 2 forgerons, 2 bourreliers, 2 blatiers, 2 marchands épiciers, 2 cordonniers, 2 terrassiers, 1 desservant, 1 instituteur, 1 garde-champêtre, 1 clerc d’huissier, 1 mendiant, 1 cabaretier, 1 cabaretière, 1 perruquier, 1 perruquière, 1 tailleur, 1 garde-port, 1 sabotier, 1 marchand de plâtre, 1 revendeuse, 1 bonnetier, 1 scieur de long,1 passeur, 1 employé des Ponts et Chaussées, 1 commis des trains, 1 chartier d’eau, 1 manouvrière, 1 maître des postes, 1 entrepreneurs des travaux publics, 1 syndicat des ouvriers, 1 commis, 1 charpentier, 1 boucher (et 1 garçon), 1 facteur des coches, 1 distillateur, 1 directeur des postes, 1 carrier, 1 entrepreneur en vins, 1 piéton, 1 entrepreneur des charrois sur canal et 1 pâtissier.